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Jusqu'au large

by Ravages

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1.
Ton ombre plane Comme un nuage qui menace demain Serrées sur ma gorge, sans effort Tu me retiens de tes mains Je te croyais mort Mais je t'entends encore très bien Malgré mes efforts Tu me répètes : "Je vois bien de qui tu tiens" Est-ce que je suis d'où je viens ? Est-ce que c'est ça qui me retient ? Est-ce que je suis d'où je viens ? Est-ce que c'est ça qui me retient ? Je suis le désastre qu'on annonce Qui jamais ne vient On me prédit le pire, je ne réponds pas Mais n'en pense pas moins Je suis le déluge Qui se détourne de son chemin Qui vais-je décevoir si je pars ? Blesser si je reviens ? Est-ce que je suis d'où je viens ? Est-ce que c'est ça qui me retient ? Est-ce que je suis d'où je viens ? Est-ce que c'est ça qui me retient ? Maintenant il est temps de bien se comporter Est-ce que je suis d'où je viens ? Est-ce que c'est ça qui me retient ? Est-ce que je suis d'où je viens ? Est-ce que c'est ça qui me retient ?
2.
Rouge soleil 03:41
J'ai regardé le soleil Les yeux grands ouverts J'ai regardé le soleil Et son reflet dans la neige Jusqu'à ce que mes yeux me brûlent J'entends des voix qui me rappellent Quand enfin la nuit se lève Tes mots sont tous dans mes insomnies Je t'écris un poème du fond de mon lit Des mots plus doux dans les rêves que dans la vie Et je danse dans ma tête jusqu'au bout de la nuit J'ai recherché le sommeil Comme un grand souvenir Bien trop beau pour disparaître Trop loin pour revenir Loin du monde et de ses mises en scène Je vois plus clair, je me rappelle Le jour s'éteint, la nuit se lève Tes mots sont tous dans mes insomnies Je t'écris un poème du fond de mon lit Des mots plus doux dans les rêves que dans la vie Et je danse dans ma tête jusqu'au bout de la nuit Je me souviens du soleil De tes yeux dans les miens J’ai retrouvé le sommeil Je sais que je ne sais rien Tes mots sont tous dans mes insomnies Je t'écris un poème qui me sort de l'ennui Des mots plus fous dans les rêves que dans la vie Et je danse dans ma tête jusqu'au bout de la nuit Montée en altitude Vertige de la solitude Mon inquiétude envolée Vision plus éclairée Je me souviens du soleil De tes yeux dans les miens J’ai retrouvé le sommeil Je sais que je ne sais rien
3.
Munich 03:40
Rien ne pouvait me préparer Je n'ai pas su anticiper Rien ne pouvait me préparer À être le dernier Et l'infini m'a devancé D’un mouvement fatigué Des lignes entières à remonter Seul, dernier, premier En fin de la liste Au bout du classement Le paradis des perdants À la fin du monde Quand j'aurai le temps Les ondes muettes, l'image figée Mon monde s'est déconnecté Et sans m'attendre a avancé Seul, dernier, premier Et si pour toi c'est important N'hésite pas et passe devant Moi où je reste, où j'attends, Seul, mais toujours gagnant En fin de la liste Au bout du classement Le paradis des perdants À la fin du monde Quand j'aurai le temps
4.
Le bleu des vagues m'enlace Commence à m'étourdir Maintenant, la mer menace D’emporter ce qu'il me reste à dire Je nage jusqu'au large Sans être certain de revenir Le soleil se reflète dans mes yeux Ma mémoire s'efface peu à peu Plus je m'éloigne plus le ciel s’assombrit La nuit a tout envahi Je dois perdre espoir ou perdre connaissance C’est pas la mer à boire Je ne mesure pas ma chance Le bleu des vagues me lasse Me rejette immobile Le souffle court J’écris dans le sable mon exil Le soleil se reflète dans mes yeux Ma mémoire s'efface peu à peu Plus je m'éloigne plus le ciel s’assombrit La nuit a tout envahi Débarquer comme ça, comme si de rien n’était Mais qu'est-ce que je croyais ? personne ne m'attendait Jusqu’au large, j'ai continué Le soleil se reflète dans mes yeux, Ma mémoire s'efface peu à peu Plus je m'éloigne plus le ciel s’assombrit La nuit a tout envahi Débarquer comme ça, comme si de rien N’était Mais qu'est-ce que je croyais ? personne ne m'attendait
5.
C'est l'envie d'être fort Qui maintenant me détruit Je n'ai plus honte de ce que je fais J’ai honte de qui je suis Et plus rien ne se fixe Plus rien ne se décide C’est l'envie d'être fort Qui maintenant me détruit Parfois le temps s'accélère Comme ébloui Faute de lumière MÉTAMORPHOSE DEVENIR AUTRE CHOSE IL FAUT TOUT REMETTRE EN CAUSE TOUT DÉTRUIRE PLUS RIEN NE S'Y OPPOSE J'ai dérangé mon corps Déconstruit mon esprit Mais changer de décor N’a pas fait cesser le bruit J’attends que tombe la pluie J’attends je ne sais plus quoi Ces autres que j'envie Font de moi un inconnu Parfois le temps s'accélère Comme ébloui Faute de lumière MÉTAMORPHOSE DEVENIR AUTRE CHOSE IL FAUT TOUT REMETTRE EN CAUSE TOUT DÉTRUIRE PLUS RIEN NE S'Y OPPOSE MÉTAMORPHOSE JE N’AI PLUS DE QUESTION DE PEUR QUE L’ON M’EN POSE

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RAVAGES : SIMON BEAUDOUX & MARTIN CHOURROUT

PRODUIT PAR RAVAGES AVEC MARTIN LEFEBVRE (1, 2, 3, 4, 5), QUENTIN ROCHAS (1, 2, 3, 4, 5) ET TOBIAS WILNER (4)
ENREGISTRÉ À CANDÉ-SUR-BEUVRON ET AU STUDIO INTERFERENCE PARIS
MIXÉ PAR NICOLAS GUEGUEN
MASTERISÉ PAR SQUARE MASTERING

SIMON BEAUDOUX : VOIX
MARTIN CHOURROUT : SYNTHÉS, PROGRAMMATIONS
QUENTIN ROCHAS : BASSE, SYNTHÉS
MARTIN LEFEBVRE : SYNTHÉS, GUITARE
MELODY LINHART : CHŒURS SUR "ROUGE SOLEIL" ET "JUSQU'AU LARGE"

TEXTES & MUSIQUE : RAVAGES, SAUF 4 : TEXTE PAR RAVAGES ET MELODY LINHART

ARTWORK : RAVAGES

credits

released May 7, 2021

℗ & © 2021 RAVAGES

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Ravages Paris, France

New-wave française de maintenant.

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